Je dis un grand OUI. Here we go again !
22h. On attend bien sagement, une bière à la main, calé dans une chaise de la cave du Biplan quand on nous prévient : "il y a une queue de dingue dehors!". Au début, sans vouloir douter du talent incontestable (et je pèse mes mots!) de Stéphane et Bénédicte de FPM, on y croit pas. Et puis on se décide à aller voir quand même. Effectivement, des dizaines de jeunes lillois attendent à la billetterie de la salle. Wow.
Un Biplan rempli donc, pour une soirée de folie. Les hostilités ont commencé avec le duo parisien Blackfeet Revolution vers 22h30.
Un rock énergique et terriblement efficace mélangeant les solos fiévreux des White Stripes et le blues carré des Black Keys tout en y ajoutant des choeurs subtilement bien dosés qui auront fait remuer les têtes d'un public curieux.
On aura vite oublié la fatigue du groupe (réduisant leur puissance scénique) due à une cui...euuuh à un coup de fatigue, tout simplement. On aura aussi vite oublié le plagiat de La Grange de ZZ Top. Mais on aura en revanche vite apprécié la reprise rock de Tainted Love de Gloria Jones par exemple ou le tubesque Power To The People. Convaincant, et c'est tout ce qu'on attendait pour cette première partie de soirée.
Qui dit première partie dit deuxième partie avec les picards de Yes S Club. Un trio jovial jouant la carte de l'électro/rock. Quel rapport avec le groupe précédent ? Ils partagent la même énergie et la même joie de jouer sur scène.
Après les claques reçues sur Puss In Boots (octobre) ou Kami (décembre), c'est une nouvelle baffe qui nous est offert de la part de FPM. En effet, le set de 45 min ressemble à une mini-tornade grâce, d'une part, à l'électro en grande partie live (et c'est assez rare pour être remarqué) craché par le groupe mais aussi grâce à un lightshow coloré et puissant.
Leur assurance est attachante et les applaudissements amplement mérités. Les fans de la première heure au premier rang auront fait abstraction du pompage sur un titre de We Are Your Friends de Justice, pourtant assez gênant sur le moment.
Mais on s'en fiche, la cave presque remplie se sera défoulée, amusée et aura avant tout découvert 2 groupes dont on entendra parler en 2011, et on y met notre oreille de rockeur à couper.