Après un Grand Mix balayé par la tempête General Elektriks, un Olympia ravagé par la tornade General Elektriks et des enfants conquis et enjoués après un goûter-concert quelques heures plus tôt du cyclone General Elektriks, l'aéronef est en zone de mégadanger rouge ce soir.
La cause : un orage musical violent pour les pieds et la tête tellement ça groove et que c'est trop bien.
Mais gardons quand même un avis plus ou moins objectif pour livereporter tardivement ce qui aura été à l'époque le meilleur live de l'année après les Stooges. Hum, pardon, j'ai dit AVIS OBJECTIF.
On commence donc en douceur et en décalage, puisque la première partie ne colle pas forcément avec le groupe qui suit (sauf qu'ils sont copainscopains), et c'est un peu dommage parce qu'en temps normal, l'aéronef assure assez bien.
Curumin donc, groupe brésilien ou plutôt artiste puisque le chanteur/batteur/guitariste central assure tout le show de la joie communicative au français approximatif mais mignon ("je suis joyeux").
Et la zic ? Un truc un peu fouilli avec des titres qui trainent en longueur mais le tout fait bouger la tête, et c'est le principal.
Curumin donc, groupe brésilien ou plutôt artiste puisque le chanteur/batteur/guitariste central assure tout le show de la joie communicative au français approximatif mais mignon ("je suis joyeux").
Et la zic ? Un truc un peu fouilli avec des titres qui trainent en longueur mais le tout fait bouger la tête, et c'est le principal.
Puis à 21h45 c'est parti pour une heure trente de bonne musique, 2 rappels compris. Et on aura même entendu dans la fosse une fois les lumières rallumées des 'la prochaine fois je dis à tous mes potes de venir'.
En effet, en live, les General Elektriks c'est de la folie musicale menée par le français émigré aux States Hervé Salters, clavieriste fou qui joue du piano debout et saute en jouant tel un chimpanzé.
Un chimpanzé ouais : sa démarche, sa façon de taper dans les mains dès qu'il ne les a pas sur ses claviers et de sauter partout rappelle que l'Homme descend bien du singe et ce n'est absolument pas péjoratif dans son cas.
Mr Salters nous confiait avant le live que l'Olympia investi quelques jours auparavant était cool parce que les gens étaient "réactifs".
Réactif, c'est le mot. Et comment on pourrait ne pas l'être ?! Et on tape du pied non stop, on bouge la tête et le bassin jusqu'en avoir mal .. le set des General emporte l'aéro dans un monde à part, un monde groovy où les rares mais intenses moments + calmes font frissonner.
On devient donc fou sur les single Raid The Radio ou Take Back The Instant ou même sur la bombe Helicopter et on est sur le cul quand il glisse subtilement des bouts de Gainsbourg ou de Bowie .. Dingue.
Pour finir, on notera le super lightshow qui aura mis en valeur le dandinement style bougetonboule de l'excellent et mégalo ex-Fancy Jessie Chaton, qu'on a le plaisir de retrouver ici à la basse groovy.
Et à quoi peut on dire que c'était un bon concert ? Peut-être au gars aux toilettes qui cassa le silence de digestion aftershow et le doux bruit des jets de pisse de bière en sifflant innocemment l'air de Raid The Radio.
C'est finalement ça le symptôme d'un bon concert.